Réunis à Rome, les membres de l'Euroligue ont adopté un nouveau format de qualification. Celui-ci a provoqué l'ire de l'ASVEL, non contre l'organisateur de l'épreuve, mais contre plusieurs représentants du basket français faisant partie de la minorite ayant voté contre. Le plateau compterait 24 équipes avec treize licences A garanties sur le «long-terme» sur la base de trois critères : les résultats depuis 2002-03 (60%), les revenus (30%) et les affluences (10%).Dans la proposition antérieure de l'été 2008, qui avait eu l'aval des clubs mais à laquelle s'étaient opposées la plupart des Ligues nationales, quatorze licences A étaient prévues, plus deux wildcards. Cette nouvelle option fragilise les ambitions de l'ASVEL, qui espérait une wildcard et ne dispose pas de résultats récents suffisamment probants pour viser une licence A dans ce système. Dans la nouvelle formule, seul le champion de France obtiendra une des 11 licences B (pour un an), la possibilité de voir une deuxième équipe de Pro A passant par des tours qualificatifs, où huit équipes se battront pour deux places, étant faible. Le vainqueur de l'Eurocoupe obtiendra lui aussi sa qualification pour un an (licence C).L'ASVEL : «Tout le monde y aura perdu»Ce projet a été adopté lors d'une réunion de l'instance commerciale de l'Euroligue (ECA) et non en assemblée générale. L'Union des Ligues européennes (ULEB) en conteste donc la validité, alors qu'en France, cette situation ne peut qu'aiguiser encore la rivalité entre l'ASVEL et Nancy. (Extrait article de L'Equipe.fr)
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